Ma découverte de l’argentique
Avant de vraiment me plonger dans la photographie et d’apprendre le fonctionnement des réglages de l’exposition, la pratique de l’argentique m’attirait mais me semblait inatteignable. L’idée de me retrouver démuni de tout mode automatique sur mon appareil photo était pour moi le plus grand obstacle sur mon chemin vers la photographie sur pellicule.
Cette frustration a disparu lorsque j’ai commencé à me sentir plus confortable avec les modes manuels du digital. J’ai donc commencé à chercher un appareil argentique sans trop savoir ce qui m’attendait. Mon seul critère: un appareil qui puisse gérer l’autofocus pour me faciliter la vie.
Un appareil d’occasion
Quand on prend la décision de se lancer dans la photo argentique, la recherche d’appareil se fera dans des magasins de seconde main autant en ligne que dans les magasins spécialisés et friperies de sa ville. Personnellement, j’ai préféré commencer par les magasins de seconde main pour trouver mon appareil. J’aimais l’idée de pouvoir le voir de mes propres yeux. J’ai trouvé le body du Minolta 7000 dans le premier magasin que j’ai visité. Au départ j’étais un peu réticent à acheter un appareil sans objectif mais le look années 80 de la caméra m’a convaincu.
Quelques informations sur le Minolta Maxxum 7000
- 4 modes d’exposition: Program (automatique), Aperture (priorité ouverture), Shutter (priorité vitesse d’obturation) et Manual (manuel)
- Monture d’objectif en métal de type Minolta/Sony A-Mount.
- Système d’autofocus sur le point du milieu du viewfinder
- Pas de flash intégré mais port disponible sur le dessus de l’appareil.
- 2 écrans LCD. 1 sur le dessus de l’appareil, l’autre dans le viewfinder.
- Pellicule 35mm
- Système de rembobinage électrique une fois la pellicule terminée.
- Frame Rate maximum à 2 images par secondes.
- 4 types d’alimentations différents.
- 4 piles AAA
- 4 piles AA (c’est celle qui venait avec mon appareil)
- pack externe de 4 piles AA
- batterie en lithium 6 volt
- Taille: 52 x 91.5x 138 mm
- Poids: 698g avec 4 batteries AA et une pellicule 36 expositions.
- Prix actuel: J’ai payé le body de l’appareil 25 CHF de seconde main.
- Prix original: $329.95 en 1986 soit environ $836 en prenant en compte l’inflation
L’importance d’un bon objectif
Après avoir acheté le body Minolta, j’ai dû trouver un objectif. Malheureusement après avoir tourné dans plusieurs magasins de seconde-main, je n’ai jamais trouvé d’objectif compatible avec l’appareil. J’ai donc lancé mes recherches en ligne. Je me suis plus ou moins arrêté au premier objectif compatible que j’ai trouvé, un Minolta 35-70mm ƒ4. C’était une erreur que je n’avais pas vue venir. N’ayant jamais fait de photo argentique, je n’avais pas réalisé l’importance de l’ouverture dans l’exposition de mes photos. En effet, alors qu’on peut changer les ISO lorsqu’on prend des photos avec un appareil numérique, ces derniers dépendent de la pellicule en argentique. Avec une ouverture maximale aussi petite que ƒ4, j’étais donc restreint à prendre des photos de jour ou dans des lieux très éclairés. Après 2 rouleaux de pellicule, j’ai donc choisi d’acheter un meilleur objectif et ai opté pour un prime lens Minolta 50mm ƒ1.7.
Mon expérience avec l’appareil
Au moment de rédiger cet article, je n’ai utilisé que 3 rouleaux de pellicule avec le Minolta Maxxum 7000 ce qui revient à 108 photos. Cet appareil est pour moi le parfait compagnon pour se lancer dans la photo argentique. Je n’ai jamais eu de soucis dûs à l’appareil en soi et le mode automatique m’a beaucoup aidé à entrer en douceur dans ce nouveau monde. Avec le temps je me suis gentiment mis au mode A (priorité à l’ouverture) pour mieux contrôler la profondeur de champs dans les espaces bien éclairés et c’est top! L’autofocus ajoute également un certain confort à l’utilisation du Minolta même si j’ai tendance à faire mes mises au point manuellement.
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